3TAMIS notele La Paix, cris d’espoir des Femmes – Sortie officielle

La paix, cris d’espoir des femmes congolaises !

Cette émission communautaire a été réalisée par 6 femmes leaders de la société civile en partenariat avec 3TAMIS et notélé. 5 de ces femmes ont réalisé le montage à Tournai, au siège de notélé. Reportage, ici

La  réalisation de cette émission fait partie du programme initié par notélé et 3TAMIS dans le cadre de renforcement croisé des compétences en matière audiovisuelle, d’échanges de réalisation pour la promotion des deux provinces, le Sud Kivu et le Hainaut.

Cette œuvre a été rendu possible grâce au  projet « Kwetu, Kwenu ! » soutenu par Wallonie Bruxelles International.

D’une durée de 40 minutes, la version finale de l’émission a été présentée devant une cinquantaine des personnes parmi lesquelles les autorités de la province, le gouverneur  de province Marcellin Cishambo, le ministre de la santé Mwanza Nangunia, le ministre des infrastructures et travaux public Willy Kiriza, la députée provinciale et questeur de l’assemblée provinciale Kinja Mwendanga.

La délégation du Hainaut en séjour à Bukavu était composée de Serge Hustache et Gerald Moortgat, tous deux députés provinciaux, accompagnés de Chantal Vandermeiren Coordinatrice du programme renforcement des pour la Province de Hainaut, Jacques Varrasse coordinateur du « Programme de renforcement des pouvoirs publics et des acteurs de la santé de la province du Sud Kivu via la mise en œuvre des prémisses d’une assurance santé solidaire généralisée » pour la Mutualité chrétienne Hainaut et Michel Guérin vice président de la Mutuelle Chrétienne Hainaut Picardie – MCHP.

Parmi les invités se trouvaient des membres de la société civile, des responsables des ONG internationales et locales, des représentants des femmes du barreau de Bukavu et des journalistes.

La présentation a été faite par Jean Pierre Winberg directeur de no télé et Franck Mweze coordinateur de 3TAMIS. Ils ont expliqué comment l’idée de réaliser une telle émission communautaire a commencée et la manière dont les femmes qui ont accepté sa réalisation ont toutes été intéressées par l’initiative.

En effet, l’émission communautaire a été réalisée on octobre 2010 à Bukavu lors de la troisième action de la marche mondiale des femmes qui a regroupé des milliers de femmes venues des quatre coins du monde pour se solidariser avec celles de l’Est de la RD Congo, victimes depuis plus de dix ans, de différentes formes de violences et de l’impunité des auteurs.

L’émission raconte la façon dont la femme était traitée pendant la période des guerres à répétition en RDC et  toutes les revendications actuelles pour un développement durable du pays et un appel au changement de mentalité en vue de respecter la femme et sa place dans la société.

Après la projection, la parole a été donnée à 3 femmes parmi les 5 réalisatrices présentes dans la salle,  Solange Lwashiga du Caucus des femmes congolaises Sud-Kivu, Mathilde Muhindo du centre Olame et Espérance Mawanzo de l’observatoire de la parité. Elles ont expliqué la façon dont elles sont parvenues à réaliser cette émission et le thème qui a été développé.

Serge Hustache, député provincial du Hainaut : « Je suis surpris du travail réalisé conjointement par la télévision locale de la Wallonie picarde notélé et 3TAMIS, c’est très important pour l’éducation de la population » Il a félicité les femmes réalisatrices pour leur courage exceptionnel à la participation de cette œuvre.

De son coté, le gouverneur du Sud Kivu, Mr Marcellin Cishambo s’est dit touché par le documentaire. Il a invité toutes les femmes à poursuivre leur lutte, à l’exemple de la chanson qui clôture l’émission communautaire « Femmes ne dormez pas, la lutte ne fait que commencer ! ».

Le débat  a été animé par Jean Pierre Winberg. Mme Kinja Mwendanga a émis le vœu de voir 3TAMIS organiser d’autres diffusions à travers les chaines de télévisions locales et même des projections plein air afin que la femme congolaise prenne conscience du rôle si peu reconnu et respecté qu’elle joue au sein de la société.

Eliane Polepole