LE CINEMA L’IDENTITE DE 3TAMIS

Depuis sa création, l’audiovisuel fait partie de l’identité de 3TAMIS dans le sens où il lui a permis de se mettre sur la lancée de son objectif de la production artistique pour l’éducation citoyenne pour la paix et le développement. Environ 500 productions de courts métrages  et autant de diffusions ont mis à la disposition des populations congolaises et celles des Grands lacs des films suivis de débats à partir de 2005, la naissance du festival de Bukavu.

Les salles de cinéma ayant disparu depuis 1985, les projections des films se sont déroulées en plein air et dans certaines salles non appropriées, même dans les églises afin d’apporter des messages forts, de bonnes nouvelles de paix, de cohésion sociale et oublier les temps des guerres successives dites de libération. Les jeunes se sont situés par rapport aux rôles qu’ils peuvent jouer compte tenu de leurs aptitudes  et l’amour du métier du cinéma.

Dix-neuf ans plus tard, une autre génération de cinéastes apparait et veut se positionner en Festival en dehors de productions de 3TAMIS et des cinéastes invités. Cette année, même d’autres artistes s’intéressent à appréhender la thématique de la protection et la restituer au public à travers d’autres disciplines variées d’arts. Par le concours du consortium IDS, INA, CEPRISE et Action Aid, le long processus de l’étude sur la compréhension de la protection va se joindre au Festival de Bukavu en apportant en première 16 artistes du Nord-Kivu et du Sud-Kivu qui ont présenté huit œuvres artistiques. Africalia Belgium, principal partenaire de cette édition, s’est vu enrichi par cette diversité à côté de la promotion faite au cinéma.

DES ARTISTES SELECTIONNES ET ACCOMPAGNES

Cette onzième édition a accompagné depuis le mois d’avril la Synergie des Cinéastes du Sud-Kivu en vue de la stimuler à encourager ses membres à produire des films dans la limite de leurs compétences, quitte à déterminer plus tard de quel type de formation dont ils auront besoin. La synergie a organisé une caravane de leurs produits audiovisuels que 3TAMIS a accompagnés en termes de production et de diffusion dans les trois communes de la ville. Enfin, cinq de leurs films ont été projetés en salle du Festival et ont été encouragés par des prix de manière formelle et symbolique.

Comme dans les habitudes du Festival de Bukavu, les rencontres entre artistes et professionnels se sont déroulées durant les quatre jours dans les matinées en vue de renforcer leurs capacités et échanger sur les expériences du métier. La présence du formateur en audiovisuel burkinabè Raymond Tiendrebeogo et du cinéaste congolais Patrick Ken Kalala a été de grande utilité pour les jeunes cinéastes pratiquants de Bukavu présents au FestBuk. Par ailleurs, la programmation du FESTBUK a bien arrangé un cocktail de succession ludique de toutes les œuvres reçues par le comité d’organisation. Il y a eu de quoi  fidéliser aussi bien les festivaliers que les partenaires. Le coordinateur de 3TAMIS, promoteur du Festival a estimé à 4050 personnes atteintes directement et 12 médias classiques et sociaux ayant relayé le Festival à l’extérieur du pays.  

UNE ÉDITION COMPLÈTE

Ces 4 jours  ont été très enrichissants. Des matinées d’échange aux expositions artistiques et thématiques par le photographe Fabien Mweze, le poète Guillaume BUKASA, l’artistes peintre Thierry VAHWERE Croco et la jeune photographe Neema Kasoki, des expositions aux projections films avec les cinéastes jusqu’aux prestations musicales, poétiques et humoristique avec Deo Kanozire, Prisca Kanga,  Jocelyne Ntululo , Jeady Jay, B-Raph, Esther ABUMBA, Chicco Iceberg, Sylvain Kasereka, Neema Bernadette, Lucien Taureau, Danny Chishaganya, Espoir Bulangalire, Christian El- kabwe et Roi Bayol.

Quatre jours de bonne musique, de projections cinéma accompagnés des spectacles des plus comiques notamment MUPE HAKI YAKE, BALLE PERDUE et MWANAMKE  SIMAMA USEME.  

Avec un effectif de 32 artistes nous avons pu animer ce festival qui vise le développement de chaque artiste, chaque spectateur et  chaque personne qui a été atteinte de près ou de loin par des journaux des ondes de radio et télévision  nos puissants réseaux sociaux.

Un festival de développement est en effet différent du show-biz, comme l’a si bien dit, Franck Mweze, coordinateur de 3TAMIS.

Le rendez-vous est pris pour 2024 et que les formations et les créations débutent dès maintenant.

Pour en savoir plus :

Africalia Belgium : https://africalia.be/

IDS : Institute of Development Studies https://www.ids.ac.uk/

INA : Institut National des Arts https://www.inakinshasa.com/

Action Aid : https://actionaid.org/

CEPRISE : Centre d’Etude des Promotions et des Recherches en Interventions Socio-Economique

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